Si tu possèdes un utérus, que tu sois une femme, une personne trans ou une personne non-binaire, tu as le droit de décider de poursuivre ou d’interrompre ta grossesse.
Si tu es une personne 2SLGBTQ+, une personne trans ou non binaire, voici des documents qui peuvent t’aider dans le processus.
Toutefois, avant l’âge de 14 ans, la permission d’un parent ou d’un∙e tuteur∙rice est obligatoire.
La procédure est bien encadrée par des règles du corps médical et par les professionnels∙les de la santé, ce qui la rend tout à fait sécuritaire. Le taux de complications est extrêmement faible, soit de 0,1 % lorsque les recommandations médicales sont respectées.¹
Les services d’interruption de grossesse sont gratuits si tu as une carte d’assurance maladie, une assurance privée couvrant ces frais, si tu es un∙e étudiant∙e étranger∙ère ou si tu es inscrit à un programme de soutien aux réfugié∙es.
Si tu n’as pas accès à l’une ou l’autre de ces assurances, tu peux payer les frais, qui varient entre 200 $ et 1300 $ selon le stade de grossesse. Sinon, tu peux en parler avec les travailleur∙euses de la santé et des services sociaux que tu rencontreras et qui pourront t’orienter. Tu peux aussi contacter les organismes suivants au sujet des des possibilités d’aide financière :
Choisir d’interrompre ta grossesse n’aura pas d’impact sur ta fertilité et n’empêchera pas une grossesse future.
Peu importe le nombre d’interruptions de grossesse vécues, il n’y a pas d’augmentation des risques pour ta santé et il n’y a pas d’impact sur la possibilité d’avoir un enfant plus tard.
Il n’y a pas de limite de temps pour avoir recours à une interruption de grossesse. Toutefois, ce ne sont pas toutes les cliniques qui sont en mesure d’offrir le service à tous les stades de grossesse. En Gaspésie, il est possible d’y avoir recours jusqu’à 12 semaines et 6 jours de grossesse. Au-delà de 12 semaines et 6 jours de grossesse, tu seras orienté∙e vers un hôpital à l’extérieur de la région. Aux Îles-de-la-Madeleine, tu peux y avoir recours jusqu’à 16 semaines de grossesse.
Aucune contraception n’est efficace à 100 % et considérant qu’une femme aura en moyenne 400 ovulations au cours de sa vie, les chances de grossesses non-planifiées sont considérables.³ L’avortement n’est donc pas utilisé comme un moyen de contraception.
La loi sur les services de santé et les services sociaux prévoit que tu as le droit d’être informé∙e des services existants et des ressources disponibles dans ton milieu, et d’y avoir accès. Si tu vis une grossesse, tu as le droit de poser toutes tes questions à des ressources professionnelles et d’obtenir des réponses pour prendre une décision éclairée.
Il est toujours possible d’être accompagné∙e lors de ton rendez-vous. La personne ne pourra toutefois pas être dans la salle pendant l’interruption de grossesse.
Selon la loi sur les services de santé et les services sociaux, ton dossier médical est confidentiel et personne ne peut y avoir accès sans ton consentement. Chacun∙e des professionnel∙les impliqué∙es est tenu∙e au secret professionnel. Si tu sens que la confidentialité n’a pas été respectée pendant ton parcours en interruption de grossesse, tu peux contacter le comité des usagers∙ères le plus près de chez toi pour signaler la situation.